Lucien Suel : Alain Jégou dans la revue Starscrewer

Jeudi 23 mai 2013. Lucien Suel rend hommage sur son blog Silo au poète Alain Jégou.

Il publie un poème d'Alain Jégou extrait de "tendresse gominée de la réalité" et publié dans la revue Starscrewer en 1978.
A lire.

Un poète dans l'éternité

Photo de Jean-Yves Gloaguen
Ce 6 mai 2013, Alain Jégou est définitivement parti...un bien triste jour.
Le plus grand hommage à rendre à ce poète qui nous aimons beaucoup est de lire et relire ses textes.
Ce blog réalisé avec lui en 2009 continuera à célébrer sa parole.




(A lire l'hommage rendu à Alain Jégou par son ami Jacques Josse publié sur le site de Mediapart).

Une meutrière dans l'éternité suivi de Boucaille 2012 ♥♥♥

Paru aux éditions Gros Textes dans la collection "l'espace d'un soupir" avec une postface de Ghislain Ripault. Ce recueil présente plusieurs textes dans lesquels on retrouve le swing, le rythme haletant et les mots ciselés du poète Alain Jegou. La révolte, le refus de la soumission marquent ces poèmes qui prennent le lecteur au corps et au cœur.

"Qu'est qu'une vie
Sinon gagner du temps
Comme on souffle sur ses doigts
Pour les garder du froid
Quérir un peu de chaleur
Pour se préserver du pire
Et poursuivre vaille que vaille
L'ineffable combat"

Ne laisse pas la mer t'avaler aux éditions des Ragosses

Après Total Ressac, Alain Jégou vient de signer en solo un second polar paru aux éditions rennaises des Ragosses.
Ce  roman se déroule dans le monde maritime et semble très proche de la vie de son auteur qui débuta sa carrière de marin pêcheur dans les années 70 dans le petit port de Doëlan.

La Beat Generation à l'honneur

En mai 2011, la maison de la poésie de Guyancourt (78) célébrait les poètes de la Geat Generation en phttp://www.blogger.com/img/blank.gifrésence d'Alain Jégou.

Film de Pierre Lamassoure

Exodes : livre d'artistes avec Alain Jégou, Alain Le Beuze et Georges Le Fur


Alain Jégou et Alain Le Beuze sont les auteurs des textes du livre d'artiste "Exodes" mis en image par le graveur  Georges Le Fur.

Exodes est également le titre de l'impressionnante exposition de Georges Le Fur actuellement visible à la galerie du Faouédic à Lorient (du 9 septembre au 9 octobre 2011).

Portrait d'Alain Jégou sur Littoral

Très beau portrait d'Alain Jégou réalisé par Christophe Rey pour le magazine Littoral de France 3 diffusé le  23 avril 2011.


Autour d'un bateau-feu : Scarweather aux éditions Coop Breizh

Alain Jégou participe à l'ouvrage collectif publié aux éditions Coop Breizh consacré au thème du bateau-feu. 30 auteurs dont Michel Pastoureau, Marc Le Gros, Gerard Alle...et trente plasticiens dont Marie Morel, Maurice Pommier, François Place... ont réalisé un texte ou une oeuvre plastique originale sur le thème le thème du bateau feu.
Ces oeuvres seront font l'objet d'une exposition itinérante réalisée par Bernard Lagny qui sillonnera en 2011 et 2012 les côtes françaises pour être présentée dans de nombreux endroits dont le réseau des bibliothèques de Brest et les bibliothèques de Lesneven, Vannes, Rochefort sur Mer...

Paysages écrits aux éditions Folle Avoine


"Paysages écrits" est publié aux éditions Folle Avoine. Cet ouvrage présente douze dessins de Georges Le Bayon accompagnés d'une correspondance entre Alain Jégou et Jacques Josse et d'un "après-regard" d'Yves Prié.

Papy Beat Generation Alain Jégou Jean Azarel Lucien Suel

"Baby beats". C’est ainsi que Richard Brautigan avait un jour nommé ceux qui, succédant à Kerouac, Ginsberg, Corso, Burroughs, se retrouvaient souvent au début des années 70 aux abords de la librairie / maison d’édition City Lights Books à San Francisco.Il y avait là Thomas Rain Crowe, Philip Daughtry, David Moe, Ken Wainio, Roderick Iverson, Kaye McDonough, Neeli Cherkovski et quelques autres, poètes aujourd’hui encore peu connus en France mais que l’on peut néanmoins découvrir grâce au livre bilingue (avec CD) Baby beat generation, une anthologie que leur a consacré Mathias de Breyne en 2005 (éditions La Main courante).
C’est après avoir pris connaissance de cet ouvrage et au vu des quatre décennies qui se sont écoulées depuis l’acte de baptême signé Brautigan, que Jean Azarel (poète né à Montréal, vivant aujourd’hui dans le Gard) a décidé de lancer le projet "Papy beat".
Associé à deux poètes français proches de la Beat Generation,Alain Jégou (auteur de Passe Ouest – éditions Apogée – à qui l’on doit également le livre collectif Je suis un cut-up vivant conçu en hommage à Claude Pélieu) et Lucien Suel (auteur, entre autres, de Mort d'un jardinier – éditions Table ronde puis Folio) – et traducteur du Livre des esquisses de Kerouac), il a longuement travaillé sur cet ensemble hors norme dans lequel le flux saccadé propre aux textes des auteurs « beat » américains se perçoit d’entrée de jeu. Tous trois montrent ce que l’on savait déjà : cette écriture n’a pas de frontières. Elle n'est pas non plus isolée dans une époque précise. Elle bouge, elle vibre par à-coups, par scansions, par flashes, par collages. Errances, références musicales diverses tirant plutôt vers le blues et le jazz (mais Patti Smith, Dylan, Canned Heat, Janis Joplin s'y retrouvent) et critiques acerbes d'une société où prévaut le monde de la finance, du pouvoir et des égos survitaminés donnent une assise solide à l'ensemble. Le déroulé d'un passé proche – jamais magnifié – que chacun décline à sa façon, suivant la teneur de sa sensibilité mise en alerte ou à l'épreuve est explicitement relié à un présent pas plus avenant de ce côté-ci de l’Atlantique que de l’autre.
Les voix de Jean Azarel, de Alain Jégou et de Lucien Suel s’entremêlent, se parlent, se répondent et réussissent à créer des textes collectifs la plupart du temps très proches de l’oralité. Chacun garde sa singularité (en intervenant d'ailleurs de temps à autre seul) et tous portent leur histoire, leurs colères, leurs révoltes, leurs rêves et leur énergie intacte via proses et poèmes syncopés et vifs qui transmettent leur tempo nerveux au lecteur.

« C’est peut-être ça qui nous tient ensemble, le fil invisible qui nous lie, des couleurs partout. Des bourrasques. Nos déveines. Nos chagrins d’amour passés à la moulinette de Cream et des extases au son du Gong. »

Jacques Josse